Passionné de lecture, voici le compte rendu de mes diverses pérégrinations littéraires.
Si ces billets vous donnent l'envie de vous plonger dans ces bouquins, le pari sera gagné.

Alors bonne lecture!!!!

ONE BEAR

vendredi 20 avril 2012

DALVA




DALVA                                              JIM HARRISON
Livre de poche aux éditions 10/18, traduit par Brice MATTHIEUSSENT.                                                                 472 pages

Que dire sur DALVA, sinon que c’est un livre énorme, fabuleux, probablement culte. Sûrement le meilleur livre de Jim HARRISON à ce jour. 

Il est difficile de parler d’un livre d’HARRISON sans employer de superlatifs, alors pour DALVA qui est à mes yeux « LE » livre de Mister Jim, la mission devient improbable.
Ce récit est une véritable traversée de l’Amérique non pas dans un sens géographique (quoique) mais dans un sens générationnel, ou les journaux intimes sont la clef de voute de cette épopée familiale.

Deux femmes, trois hommes, pour un portrait mythique de l’Amérique du génocide indien jusqu’aux années 80. DALVA c’est la vie d’une femme de 45 ans meurtrie, à la fois forte et fragile, bourrée de sensibilité, naturelle et simple, profonde et humaine, bref elle nous semble le pendant féminin romanesque d’HARRISON.
DALVA est surement la plus belle réponse à ceux qui traitent Jim HARRISON d’écrivain macho.

DALVA c’est un fabuleux voyage de 500 pages. DALVA c’est de la magie «Harrisonienne », une véritable splendeur d’écriture, ou toute l’histoire s’écoule aussi naturellement que la YELLOWSTONE RIVER au fin fond du MONTANA. 

DALVA c’est un chef-d’œuvre !!!

Et pour ceux qui pensent que j’en rajoute trop, faites donc un tour chez votre libraire préféré pour que l’on en discute. Sûr que vous ne regretterez pas votre investissement de 8 euros en version poche.

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jeudi 19 avril 2012

LEGENDES D'AUTOMNE




LEGENDES D’AUTOMNE                 JIM HARRISON
Livre de poche éditions 10/18, traduit par Serge LENTZ.  287 pages 

Démarrons ce petit billet par une anecdote. Sans l’aide de son ami, l’acteur Jack NICHOLSON, ce livre n’aurait probablement jamais vu le jour et Jim HARRISON n’aurait sûrement pas eu la carrière que nous lui connaissons. En effet NICHOLSON lui prêta l’argent nécessaire afin de subvenir aux besoins de sa famille, pour qu’il puisse écrire. Une chance pour nous car de cette période naquit le livre qui nous occupe et le destin voulut que la notoriété emboita le pas.

Légendes d’automne se compose de trois nouvelles, trois récits vraiment différents mais qui dégagent à l’unisson une force narrative hors du commun, cette force c’est la patte « HARRISON ».

La première nouvelle « Vengeance » est un vrai coup de cœur. Un désert, un homme agonisant sauvé sur le fil par miracle. Violence et désir de vengeance, dans un style très simple et d’une efficacité absolue. Cette histoire d’un homme déterminé à tout mettre en œuvre pour se venger de ceux qui l’ont détruit, est une vraie réussite.

Le deuxième récit « L’homme qui abandonna son nom » nous conte l’histoire, d’un homme d’affaire d’origine scandinave, qui prend conscience de l’absurdité de sa vie après son divorce. Tout ce qu’il met alors en œuvre pour se dégager de son ancienne existence, produit un texte nous touchant tous dans notre inconscient.

Enfin « Légendes d’automne », est une  petite saga comprimé en une centaine de pages. Beau, triste, dramatique. La vie de la famille LUDLOW, et de Tristan en particulier, au début de la première guerre mondiale est une histoire enchanteresse.

Trois récits, trois actions différentes pour narrer la détermination et le courage.

Un super bouquin à conseiller vivement.

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